Depuis quelques années, un nouveau concept trône dans les discours féministes : la "masculinité toxique". Présentée comme la source de tous les maux de notre société, cette notion dénonce certains comportements masculins supposément destructeurs, non seulement pour les femmes, mais aussi pour les hommes eux-mêmes. Pourtant, derrière ce terme à la mode se cache une réalité bien plus pernicieuse : une tentative de déconstruire l’identité masculine en la réduisant à ses pires clichés.
Le concept de "masculinité toxique" trouve ses origines dans les théories féministes et les études sur le genre. Selon ses partisans, à l'origine, il ne s'agit pas de dire que tous les hommes sont toxiques, mais que certaines normes sociales liées à la masculinité le sont. On cite souvent comme exemples : l’injonction à être fort, à ne pas montrer ses émotions, ou à dominer les autres.
Mais soyons honnêtes : dans la pratique, cette distinction est rarement respectée. Beaucoup utilisent ce terme pour accuser les hommes en bloc de perpétuer un système oppressif. À force de vouloir rééduquer les hommes, on finit par leur reprocher simplement d’être ce qu’ils sont.
Ce que les féministes appellent "masculinité toxique" est souvent une caricature de la virilité. La force physique ? C’est toxique. La compétition ? Encore toxique. Le fait de vouloir protéger sa famille ? Toujours toxique.
Ces critiques occultent complètement les aspects positifs de la masculinité. Des qualités comme le courage, la détermination, ou le sens du devoir sont systématiquement balayées sous prétexte qu’elles seraient à l’origine de comportements abusifs. Pourtant, ces traits ont permis à des générations d’hommes de construire des familles, des communautés et des nations.
Pire encore, ce qui est perçu comme "toxique" inclut aujourd’hui des comportements parfaitement innocents et naturels : pêcher, boire une bière entre amis, ou s’adonner à des activités typiquement masculines sans aucun risque ni sous-entendu. En réalité, tout ce qui est lié à la virilité devient suspect.
En réalité, parler de "masculinité toxique" revient à criminaliser des comportements naturels et à nier les différences biologiques et psychologiques entre les sexes. Les hommes et les femmes ne sont pas identiques, et c’est justement cette complémentarité qui fait la richesse des relations humaines.
ATTENTION : Nous admettons parfaitement qu'un homme ait des caractéristiques féminines, une femme des caractéristiques masculines, voire les deux, voire aucun... Enfin, chacun ressemble et fait ce qui lui plaît ! Mais ne reprochons pas aux autres des comportements inoffensifs.
Pourtant, au sein de nos couples, nous, trad wives, voyons les choses différemment. Nous aimons nos maris et leur faisons pleinement confiance. Nous savons que la répartition des rôles, quand elle est choisie, n’a rien à voir avec la "toxicité" d’une relation. Ce partage des tâches repose sur l’amour, le respect et une reconnaissance mutuelle de nos forces respectives.
Ce concept n’est pas seulement ridicule : il est dangereux. En culpabilisant les hommes pour leur virilité, on les pousse à s’éloigner de leurs rôles naturels de protecteurs et de leaders. Les jeunes garçons, en particulier, grandissent dans un climat de suspicion permanente, où chaque expression de leur identité est potentiellement répréhensible.
Il est temps de rejeter cette idéologie qui diabolise la masculinité. Les hommes n’ont pas à s’excuser d’être des hommes. Au lieu de chercher à les "rééduquer", apprenons à valoriser leurs qualités et à travailler ensemble pour construire une société où chacun peut s’épanouir dans le rôle qu'il a choisi.
La vraie question n’est pas de savoir si la masculinité est toxique, mais pourquoi certains cherchent tant à la détruire. Et si la réponse résidait simplement dans une peur irrationnelle de ce que les hommes représentent : la force, la protection et la stabilité ? Nous, trad wives, comprenons que les hommes ne sont pas nos ennemis, mais nos partenaires. Ensemble, nous construisons des foyers solides et des relations authentiques.
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