Questions fréquentes

Vous pouvez avoir des activités solitaires, mais rien ne vous y oblige.

Il est tout à fait possible d'avoir des activités extérieures sans son époux. Il peut s'agir d'activités artistiques, sportives ou sociales. Cela peut permettre d'atteindre l'épanouissement personnel nécessaire au dévouement une fois de retour au foyer. 

Toutefois, avoir  des activités solitaires en dehors de la maison n'est pas une obligation. L'injonction a être "une femme indépendante" qui multiplie les activités sans son époux est une aberration. Les féministes modernes parleront de dépendance affective, de besoin de fusion maladif. Il n'en est rien. 

Une femme a parfaitement le droit de désirer partager le plus de moments possibles avec son époux et de se sentir mal à l'aise en son absence. Accepter sa nature est une force. Avoir le courage d'affronter les jugements fait de la femme une "guerrière", bien plus que celles qui grognent en permanence leur besoin d'indépendance et leur égoïsme.

Attention : le temps passé en activités extérieures ne doit pas impacter le bon déroulement des tâches du foyer, ni causer de tensions dans le couple. Cela va sans dire, les activités ne doivent jamais être source de tentations d'infidélité ou de séparation.

Tout dépend de ce que l'on appelle jardin secret ! 

Voici une autre injonction de la société moderne : tout le monde devrait entretenir un jardin secret dont l'accès serait parfaitement interdit à l'époux ou à l'épouse. Mais que plantent les gens dans ces jardins ? 

Lorsque nos actes et nos idées ne causent aucun tort au couple et ne mettent en péril le lien du mariage, il n'y a aucune raison d'entretenir un jardin secret. Si des pensées néfastes surviennent, telles que l'attirance envers une autre personne, elles doivent être déracinées au plus vite. Il n'est alors pas nécessaire d'en faire part à l'époux ou à l'épouse, de peur de causer douleurs et tensions. Mais il est absolument inenvisageable d'entretenir ces plantes carnivores ! 

La masturbation est un autre sujet qui revient régulièrement lorsque l'on aborde le sujet du jardin secret. Dans le cadre d'un épanouissement sexuel du couple optimal, la masturbation ne devrait pas être encouragée outre mesure. Elle n'est pas nécessaire et elle peut impacter à terme l'harmonie sexuelle. Expérimenter et découvrir son corps et ses envies peut (et doit) se faire en couple. 

Dans le cas d'une situation sexuelle difficile dans le couple, la masturbation pour "se détendre" peut être envisageable à très petite dose, mais ne doit jamais se substituer à la communication du couple et la recherche des causes de la mésentente sexuelle.

L'image de la trad wife entièrement soumise à son époux et qui n'a jamais son mot à dire est une caricature. 

Dans un foyer, chacun a sa part dans les décisions prises. La communication, dans le couple ou avec les enfants, est la clé d'une vie de famille réussie. Cela ne signifie pas que chacun peut prendre des décisions individuellement et sans s'enquérir de l'avis de ceux qui partagent sa vie. La communication implique sémantiquement un échange. 

Il peut arriver que l'avis de l'un ne soit pas l'avis de l'autre. Lorsque l'avis des parents s'oppose à celui des enfants, il est évident que les parents auront le dernier mot. Mais que se passe-t-il lorsque l'avis de l'épouse s'oppose à celui de l'époux ? 

La communication doit être poursuivie et chacun doit accepter de faire des concessions, des compromis. On ne rappellera jamais assez qu'être une trad wife est un cadeau fait à l'époux et qu'il doit donner en retour un respect infini à son épouse. Il doit donc prendre en compte son avis et s'assurer de répondre à ses besoins. 

Si la situation ne semble pas avoir d'issue, le plus important reste de ne pas mettre en péril la stabilité du couple. L'un des deux devra donc finir par "céder" à l'avis de l'autre. Il est possible de compartimenter les différents pans de la vie du foyer pour rendre l'un ou l'autre responsable et décisionnaire en cas de désaccord. Par exemple, l'époux peut prendre des décisions financières, l'épouse des décisions éducatives... Ou l'inverse !

La clé est de toujours prendre en compte ce qui justifie l'avis de l'autre. Que motive réellement sa prise de position ? En faisant l'effort de comprendre l'autre, on trouve généralement facilement un terrain d'entente.

L'une des grandes inquiétudes de la femme qui envisage de rester au foyer est sa stabilité financière.

Rappelons, une fois encore, que l'époux de la trad wife a un devoir de protection envers son épouse. Celle qui accepte de construire pour lui un foyer sain, heureux et fonctionnel mérite en échange de ne jamais se sentir en insécurité. Cela comprend la sécurité financière. Aussi, l'épouse doit être à tout moment certaine que l'époux fait de son mieux pour subvenir aux besoins du foyer. 

Vient alors la question de la séparation.

Premièrement, la séparation est une solution de facilité dont la société moderne use et abuse. Nombreux sont les divorces dont l'origine est la lâcheté. On tend à nous conter que faire durer un mariage est la solution de confort des époux malheureux. C'est faux ! Il est bien plus facile d'abandonner que de se battre pour ce qui compte vraiment ! L'union de deux êtres est le socle de l'Humanité. Prétendre ne pas le désirer ou ne pas le vouloir est le plus gros mensonge que la société moderne encourage à raconter. Pourtant, les personnes qui se racontent ce mensonge ont en eux ce désir naturel d'union sacrée. 

Dans un mariage fonctionnel, donc, l'insécurité de l'épouse qui se retrouve seule n'a pas lieu d'être. Le mariage devrait ne prendre fin que par la mort de l'un des époux. C'est un argument de plus en faveur du mariage, que beaucoup rejettent hélas. Le mariage est une sécurité ! 

Et le mariage est également une sécurité dans le cas où il devrait malheureusement prendre fin. Il existe quelques cas où la séparation du couple est justifiée. C'est le cas lorsqu'un membre de la famille subit des maltraitances, par exemple. Contrairement aux idées reçues, la violence est tout autant inacceptable pour une trad wife que pour les autres épouses.

Le divorce "pour faute" a de moins en moins de poids (en France), mais il participe à la protection du foyer. Ainsi, on assure qu'en cas de violence, d'adultère, de faillite à ses devoirs, celui qui se retrouve victime sera protégé.

Si l'on part du principe que l'époux est en charge de la sécurité financière et est le seul à avoir une activité professionnelle, l'épouse qui n'a pour occupation que le foyer devrait être en capacité de réaliser toutes les tâches sans en déléguer à son époux.

Toutefois, il n'existe de couple sain que dans la flexibilité et l'adaptation. L'épouse peut être malade, connaître une période de faiblesse, des difficultés extérieures... Il est du devoir de l'époux de prendre en compte l'état de son épouse et de proposer son aide en conséquence. L'épouse ne devrait d'ailleurs pas avoir à en faire la demande, car un époux aimant la comprendra sans qu'elle ne l'exprime.

Il est également possible que certaines tâches ne soient pas accessibles ou difficilement réalisables par l'épouse. On pense notamment aux tâches qui nécessitent une grande force physique. Typiquement, les gros travaux d'extérieur peuvent être davantage dédiées à l'époux. Cela n'est qu'un exemple, stéréotypé, certes, mais que chaque couple doit pouvoir adapter à ses besoins et à son mode de vie.

De manière générale, il est nécessaire de garder en vue pour l'épouse que son époux a moins de temps et d'énergie à consacrer à la tenue du foyer. Le partage équitable des tâches dans le foyer d'une trad wife n'a pas lieu d'être.

Cas particulier : la grossesse et les premiers mois de l'enfant. La femme enceinte est sacrée et tout doit être fait pour prendre soin d'elle. Elle doit poursuivre son activité de femme au foyer du mieux qu'elle peut, mais ne jamais mettre en danger sa santé ou celle de l'enfant. L'époux doit prendre ses responsabilités et aider ou trouver une personne tierce pour aider son épouse. Les premiers mois de l'enfant présentent également une grande fragilité émotionnelle et physique de l'épouse. Tout doit être fait pour la protéger et la décharger de ses tâches, afin qu'elle se remette le plus paisiblement possible et qu'elle se sente aimée et soutenue dans son rôle d'épouse et de mère.

Le devoir conjugal désigne l'obligation pour les époux de donner satisfaction sexuelle à leur partenaire. Elle a pu, par le passé, se quantifier en nombre de rapports par semaine ou par mois. Cette notion de devoir chiffré est absolument inacceptable.

L'époux ou l'épouse qui n'a pas envie d'un rapport sexuel ne doit pas se forcer et ne doit surtout pas être forcé par l'autre. Le viol conjugal est une réalité et il est parfaitement intolérable. 

Toutefois, on peut considérer que les époux ont un devoir l'un envers l'autre : celui de faire leur possible pour atteindre l'harmonie sexuelle. Dans le cas où l'un des deux a une libido en berne sur le long terme, il est de son devoir d'explorer cette problématique et d'y trouver une solution pour le bien de son couple. Le recours à un professionnel de santé est plus que conseillé si la situation dure.

L'écoute des besoins de l'autre est essentielle à l'harmonie sexuelle. Nul n'est tenu d'avoir des pratiques qui le mettent mal à l'aise, il est donc nécessaire de contrôler ses pulsions et fantasmes s'ils ne sont pas bien reçus par le conjoint ou la conjointe. Il est également nécessaire de faire soi-même l'effort de s'ouvrir aux envies de l'autre si cela nous est possible. Explorer de nouveaux pans de sa sexualité n'engage pas à adopter les pratiques qui ne nous plaisent pas. 

L'absence de sexualité dans le couple peut véritablement conduire à des problématiques plus sérieuses. Un partenaire frustré aura davantage recours à la masturbation, qui mène à l'ouverture d'attirance à d'autres personnes, au mensonge, au délitement des performances sexuelles et des liens du couple. 

Aussi, on ne parle plus de devoir chiffré, mais de devoir d'épanouissement. Certains auront besoin de rapports quotidiens, d'autres une fois par semaine, d'autres encore se satisferont de quelques rapports par an... Si les besoins de l'un et de l'autre sont similaires, aucun problème ne se pose ! Si les besoins de l'un sont plus importants que ceux de l'autre, chacun doit faire un pas. Celui dont les besoins sont plus importants doit se réfréner autant que possible. Celui dont les besoins sont moins importants doit trouver des solutions alternatives. 

Cas pratique : l'époux souhaite avoir des rapports quotidiens, l'épouse voudrait n'avoir de rapports qu'une fois par semaine. Il est important que chacun s'ajuste à l'autre. On peut imaginer que deux ou trois fois dans la semaine, l'époux puisse proposer à son épouse d'avoir des pratiques sans pénétration, en le touchant ou non, simplement en le regardant se masturber, en acceptant peut-être qu'il puisse éjaculer sur elle... C'est à chacun de trouver la solution qui ne mettra personne mal à l'aise mais qui ne laissera personne frustré. 

Voir aussi La sexualité de la Trad Wife

L'époux a le devoir de protection envers le foyer. La protection se fait sur trois aspects principaux  : 

• la protection matérielle : il apporte au foyer le nécessaire à son bon fonctionnement, principalement par les revenus qu'il tire de son activité professionnelle, 

• la protection physique : il fait le nécessaire pour que les membres de son foyer soit en sécurité dans et en dehors de la maison, mettant en œuvre tout ce qui lui semble nécessaire,

• la protection émotionnelle : il ne doit jamais laisser son foyer douter de son amour et de son engagement, il doit rassurer et promettre sa présence inconditionnelle et son dévouement.

Ce devoir de protection est la contrepartie naturelle du dévouement de son épouse. Celle qui donne son temps et son énergie à la construction du foyer heureux ne doit jamais se sentir en insécurité.

Si l'on détaille ces devoirs de protection, on trouvera des points précis assez évidents : la fidélité, la douceur, l'absence totale de violence, la vérité...

Voir aussi Portrait Robot de l'époux idéal de la Trad Wife.

L'argent apporté au foyer par l'époux ne lui appartient pas uniquement. Il est destiné à l'ensemble du foyer et il est normal que l'épouse puisse en profiter. 

Une fois les dépenses courantes du foyer déduites (loyer ou prêt, factures diverses, budget courses, ...), l'argent restant doit profiter à tous. L'époux n'a aucun droit de se l'accaparer en refusant tout plaisir à son épouse. L'utilisation qui en est faite est toutefois à décider ensemble. 

L'épouse ne doit pas utiliser cet argent sans prévenir, pas plus que l'époux ne doit utiliser cet argent sans prévenir !

La part raisonnable dédiée aux plaisirs personnels de chacun n'est pas fixe. Cela dépend bien entendu de chaque couple. Certains préféreront utiliser l'ensemble de l'argent pour des activités en couple (ce qui ne peut qu'être encouragé), d'autres se partageront équitablement la somme pour des plaisirs séparés, d'autres encore décideront de mettre le tout de côté...

C'est donc à chaque couple de se mettre d'accord sur la gestion de l'argent, mais en aucun cas l'époux ne peut priver sa femme ou le reste du foyer de l'argent qu'il a gagné ! Il ne doit pas oublier que le dévouement de sa femme est un sacrifice qui mérite "salaire".

Une seule chose est absolument indiscutable : les revenus doivent toujours être utilisés en priorité pour les frais courants. On ne dépense JAMAIS plus que ce que l'on gagne et on ne met JAMAIS le foyer dans une situation de dette (sauf prêt immobilier par exemple).

Le fonctionnement de base d'une trad wife implique d'être femme au foyer et de n'avoir donc pas d'activité professionnelle.

MAIS...

Sachant que chaque couple n'a pas la possibilité de ne vivre que sur un seul revenu, et que certains (et c'est tout à leur honneur) ne souhaitent pas profiter des aides de l'état, il est possible dans certaines conditions que la trad wife ait une activité professionnelle.

On peut envisager qu'une trad wife ait une activité professionnelle à temps partiel de manière temporaire, afin de soutenir son époux le temps que les finances du couple se rééquilibrent.

Il est également possible d'envisager qu'une épouse ait une activité professionnelle indépendante, qu'elle exerce notamment à domicile. Le fait d'avoir une petite auto-entreprise est acceptable si cela n'entrave pas la réalisation des tâches du foyer. On pensera notamment à la réalisation d'objets d'artisanat à vendre en ligne. 

L'activité professionnelle de l'épouse ne devrait pas prendre plus de la moitié de son temps, au risque de voir la tenue du foyer délaissée.

On remarque que les trad wives américaines qui nous sont montrées dans les reportages sont toutes des influenceuses qui documentent leur vie sur les réseaux sociaux. Ce n'est pas un modèle dont il faut s'inspirer. Elles n'ont rien de véritables trad wives et mettent en péril la tranquillité de leurs foyers.